LE GALLO

 

Le gallo  ou la langue gallèse est la langue d'oïl de la Haute-Bretagne. Il est traditionnellement parlé en Ille-et-Vilaine, dans la Loire-Atlantique et dans l'est du Morbihan et des Côtes-d'Armor, derrière une frontière linguistique allant de Plouha à Guérande. La limite orientale du gallo est moins claire, car il existe un continuum avec les langues d'oïl voisines ("mainiau" mayennais, normand, angevin...), voire donc des isolats de langues bretonnes celtiques. Certains linguistes considèrent par exemple que le gallo s'étend dans des régions contiguës à la Bretagne historique, en particulier dans l'aire plus vaste du Massif armoricain.

Comme il n'y a pas de critères universellement acceptés pour distinguer les langues des dialectes, il n'y a pas de réel consensus sur la nature du gallo. Bien qu'elle soit essentiellement orale, cette langue est l'objet d'études universitaires et d'efforts de standardisation, et des ouvrages en gallo sont régulièrement publiés. Cependant, contrairement au breton, le gallo ne bénéficie pas d'une longue tradition de défense et de protection. Les deux ont toutefois été reconnues conjointement « langues de Bretagne » par le conseil régional de Bretagne en 2004.

Langue romane, le gallo n'est pas apparenté au breton, qui est une langue celtique. Les locuteurs sont les gallésants. « Gallo » est un mot venu de la langue bretonne et son utilisation par les gallésants est récente. Beaucoup d'entre eux utilisent simplement le terme « patois », bien qu'il soit souvent considéré comme péjoratif.

Malgré quelques initiatives pour l'enseigner à l'école et dans les universités, le gallo est en voie d'extinction. Les locuteurs sont généralement âgés et la transmission intergénérationnelle est très faible. Le gallo est considéré comme sérieusement en danger par l'Unesco. Le nombre de locuteurs du gallo est difficile à évaluer et il peut varier selon les estimations (entre 3 % et 8 % de la population de la Bretagne historique seraient capable de le parler).

Le gallo (endonyme galo2) ou la langue gallèse est la langue d'oïl de la Haute-Bretagne. Il est traditionnellement parlé en Ille-et-Vilaine, dans la Loire-Atlantique et dans l'est du Morbihan et des Côtes-d'Armor, derrière une frontière linguistique allant de Plouha à Guérande. La limite orientale du gallo est moins claire, car il existe un continuum avec les langues d'oïl voisines ("mainiau" mayennais, normand, angevin...), voire donc des isolats de langues bretonnes celtiques. Certains linguistes considèrent par exemple que le gallo s'étend dans des régions contiguës à la Bretagne historique, en particulier dans l'aire plus vaste du Massif armoricain.

Comme il n'y a pas de critères universellement acceptés pour distinguer les langues des dialectes, il n'y a pas de réel consensus sur la nature du gallo. Bien qu'elle soit essentiellement orale, cette langue est l'objet d'études universitaires et d'efforts de standardisation, et des ouvrages en gallo sont régulièrement publiés. Cependant, contrairement au breton, le gallo ne bénéficie pas d'une longue tradition de défense et de protection. Les deux ont toutefois été reconnues conjointement « langues de Bretagne » par le conseil régional de Bretagne en 2004.

Langue romane, le gallo n'est pas apparenté au breton, qui est une langue celtique. Les locuteurs sont les gallésants. « Gallo » est un mot venu de la langue bretonne et son utilisation par les gallésants est récente. Beaucoup d'entre eux utilisent simplement le terme « patois », bien qu'il soit souvent considéré comme péjoratif.

Malgré quelques initiatives pour l'enseigner à l'école et dans les universités, le gallo est en voie d'extinction. Les locuteurs sont généralement âgés et la transmission intergénérationnelle est très faible. Le gallo est considéré comme sérieusement en danger par l'Unesco. Le nombre de locuteurs du gallo est difficile à évaluer et il peut varier selon les estimations (entre 3 % et 8 % de la population de la Bretagne historique seraient capable de le parler).

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